Dans le premier mandat de Félix Tshisekedi, l’affaire emblématique des « 100 jours » a jeté une ombre sur son ascension au pouvoir, mettant en lumière des pratiques douteuses impliquant son directeur de cabinet Vital Kamerhe. Les 400 millions en jeu ont secoué l’opinion publique et suscité des interrogations sur la transparence et l’intégrité du nouveau gouvernement.
Alors que le deuxième mandat débute, de nouveaux scandales éclatent, cette fois impliquant le ministre des finances Nicolas Kazadi. Les affaires des forages et des lampadaires révèlent un réseau complexe de corruption et de népotisme, où des montants exorbitants sont détournés en procédure d’urgence et en toute impunité au détriment du peuple congolais.
Le cas troublant du ministre des finances Nicolas Kazadi payant en urgence 71 millions sur le compte de son propre cousin pour des services surévalués soulève des questions cruciales sur l’éthique et la gouvernance. Des forages surfacturés à des prix astronomiques et des lampadaires introuvables soulignent l’urgence d’une action contre la corruption et le gaspillage des ressources publiques.
À l’heure où la population attend transparence et responsabilité de ses dirigeants, ces révélations mettent en lumière les défis persistants de la lutte contre la corruption en RDC et soulignent la nécessité d’une vigilance accrue pour garantir un avenir plus juste et équitable pour tous les citoyens.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
Comments