Manque de moyens pour prendre la relève 

Car malgré la présence des groupes armés d’autodéfense banyamulenge, souvent considérés comme des étrangers, et souvent en conflit avec des communautés locales comme les Babembe, le major congolais Jonas Baraka assure qu’il n’y a aucune raison que les violences reviennent dans le secteur.

Pour Jonas Baraka, “maintenant, les Pakistanais, la plus-value qu’ils apportent à nos militaires concerne notamment la protection des populations civiles après leur départ. Il y a des groupes armés, mais nous sommes capables d’intervenir dans tous les cas.” 

Une force de réaction rapide, censée pouvoir intervenir au moindre coup de feu. Car si la Monusco part, elle ne laisse pas d’enclaves vides. Les militaires, dans les zones occupées par des groupes armés, et la police, pour les régions apaisées, doivent prendre sa relève.

Le modèle aura-t-il ses limites ? Selon une source proche de la police de Kamanyola, ville à la frontière rwandaise, où la base de la Monusco a été transférée à la police fin février, les policiers ne disposent pas de rations ni d’essence pour effectuer leur mission et les premiers signes de découragement commencerait déjà à poindre.

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