Lors de sa rencontre ce vendredi 19 avril 2024 avec la Première ministre Judith Suminwa pour discuter de la formation du gouvernement, le regroupement politique Alliance pour les Actions du développement du Congo et Alliés (AADC-A) a mis en avant la nécessité de prioriser la lutte contre la corruption dans les actions à entreprendre.

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Maître Eloï Kupa Ilunga, secrétaire général de l’AADC-A, a souligné que la corruption est un fléau à éradiquer et a plaidé pour la digitalisation de l’administration afin de favoriser la transparence et l’efficacité des services publics.

« Nous avons montré à la Première ministre que le problème du train des charges publiques n’est pas lié au nombre des ministres. Nous avons essayé d’expliquer à son Excellence madame la Première ministre qu’il y a un problème de la corruption qui gangrène notre pays. Si on peut revoir de ce côté-là, parce qu’il y a beaucoup de millions qui vont dans les poches des individus. Aujourd’hui, les gens se bousculent pour devenir des ministres et occuper d’autres postes pour tout simplement piller la République. Nous avons demandé aussi à son Excellence madame la Première ministre s’il y a moyen d’informatiser le système de l’administration congolaise. Nous avons aujourd’hui presque dans tous les bureaux des paperasses et cela ne permet pas à ce qu’il y ait une vitesse et que l’État n’arrive pas à contrôler ce qui entre dans sa gibecière », a-t-il déclaré.

Dans le cadre de ces discussions, le regroupement AADC-A a également soumis ses propositions à la Première ministre, visant à soutenir le progrès et la bonne gouvernance au Congo.

« Nous ne sommes pas venus mains bredouilles. Nous avons amené les idées qui pourront l’aider à avancer », a affirmé Me Kupa. 

Par ailleurs, l’importance de la lutte contre la corruption a été aussi soulignée par le député national André Lite, président du regroupement A1. Il a mis en avant la nécessité de réformes judiciaires pour garantir une justice équitable dans tout le pays.

« Nous en avons profité pour insister sur la sempiternelle question de la lutte contre la corruption, des réformes judiciaires qu’il nous faut dans notre pays tant il est vrai, nous avons l’impression à certaines occurrences que les magistrats congolais ne rendent pas compte de comment est administrée la justice dans notre pays. Pourtant, le Congolais lambda a comme l’impression, à certaines occurrences, que la justice n’est pas bien dispensée à travers tout le territoire congolais », a souligné l’ancien ministre des Droits humains. 

Le parti présidentiel, l’UDPS/Tshisekedi, va clôturer ce vendredi ces consultations initiées par la Première ministre, qui ont débuté depuis samedi dernier.

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