Difficile d’expliquer à quiconque qu’un candidat député national ou provincial, invalidé lors de dernières législatives pour fraude électorale, bourrage des urnes et corruption, soit élu sénateur.

Et bien, cela s’est passé le 29 avril 2024 en République démocratique du Congo. Provisoirement déclarés élus par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), ils n’attendent que la Cour constitutionnelle pour valider leurs mandats de cinq ans à la chambre haute.

La Cour constitutionnelle avait même rejeté leurs recours, et ces “fraudeurs” avaient été convoqués par le procureur près la Cour de cassation pour les mêmes faits.

Le même organe qui a dénoncé ces “tricheurs” avec preuves, les retient cette fois comme candidat sénateur.

Le comble est que certains sont élus, et bénéficieront désormais des immunités pour toute poursuite judiciaire.
“Comment peut-on nous respecter si nous-mêmes ne nous prenons pas au sérieux !”, s’est exclamé un analyste politique qui suit de près le déroulement du processus électoral en République démocratique du Congo.

Mais selon une autre opinion, “les 82 candidats aux législatives nationales invalidés par la Cour constitutionnelle dont les dossiers se trouvent à la Cour de Cassation ne sont pas en principe bien fixés, faute de preuves non encore acheminées par la Ceni”.

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