Au terme d’une série d’accords conclus avec Kigali en 2022, le Congo va concéder, un plus de 22 000 hectares de terres agricoles au Rwanda sur 25 ans. L’affaire est vivement critiquée ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Un opposant s’est emparé vendredi du sujet.

Les présidents congolais Denis Sassou Nguesso (à gauche) et rwandais Paul Kagame, accompagné de son épouse Jeannette lors de la cérémonie des 25 ans du génocide à Kigali, au Rwanda. ©REUTERS/Baz Ratner

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Congo-B: mécontentement après la concession de terres agricoles au Rwanda
Au terme d’une série d’accords conclus avec Kigali en 2022, le Congo va concéder, un plus de 22 000 hectares de terres agricoles au Rwanda sur 25 ans. L’affaire est vivement critiquée ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Un opposant s’est emparé vendredi du sujet.

Publié le : 11/05/2024 – 03:58

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Les présidents congolais Denis Sassou Nguesso (à gauche) et rwandais Paul Kagame, accompagné de son épouse Jeannette lors de la cérémonie des 25 ans du génocide à Kigali, au Rwanda.
Les présidents congolais Denis Sassou Nguesso (à gauche) et rwandais Paul Kagame, accompagné de son épouse Jeannette lors de la cérémonie des 25 ans du génocide à Kigali, au Rwanda. ©REUTERS/Baz Ratner
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RFI
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Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial

Dans une salle de conférence, Dave Mafoula du Parti les Souverainistes, candidat malheureux à la présidentielle de 2021, acclamé par ses militants, affirme que plus de 11 000 hectares de ces terres concédées ont été vendues pour un franc symbolique. Il juge « flous » les accords de cessation des terres et y voit une violation de la souveraineté du Congo.

« Quand les Rwandais disent que ce qu’on leur a donné, ça représente six fois la superficie de la ville de Kigali, vous comprenez qu’on ne peut pas faire de telles choses. Nous voulons que les choses se fassent selon la loi et dans le respect de la loi. S’il y a des choses qui se font en dehors de la loi, les Congolais sont appelés à ne pas accepter cela », a-t-il dit.





Sur les réseaux sociaux, de nombreux Congolais appellent à la résiliation des accords de cessation des terres, tout comme l’opposant Dave Mafoula : « Je vais saisir le Premier ministre pour demander le retrait ou l’annulation de ces textes ou arrêtés (d’attribution des terres) qui sont illégaux », a-t-il indiqué.

Une source officielle indique et que « le gouvernement est accusé à tort », mais ne donne pas plus de précisions. Le Congo dispose au moins de 10 millions d’hectares de terres arables dont 5% servent à l’agriculture vivrière.

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